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   Quelques articles de Presse citant notre association. Classement chronologique.


20 minutes 14/03/2016
Culture Mag 1/02/2017

20 minutes

Nice: Ils se battent pour sauver les calades de la Côte d'Azur

PATRIMOINE Une association veut conserver ces sentiers pavés qui relient les villages par la montagne…

20minutes.fr

L’association demande l’entretien des calades pour éviter les tapis de feuilles. - M. Frénois / ANP / 20 Minutes

Depuis plusieurs milliers d’années, leurs pierres guident les pas des Azuréens.
Les calades, ces chemins permettant de relier les villages par la montagne, sont en danger.
« Elles se détruisent au fil du temps, regrette Georges Fabry, secrétaire de l’association Sentiers et villages des Baous qui se bat pour leur réhabilitation.
C’est une partie de notre patrimoine qui s’en va. »

« Calées comme des dents »

Dans le viseur de l’association, le temps qui passe bien sûr. Mais aussi le passage des véhicules des chasseurs et de Force 06 qui enfoncent les pavés, celui des VTT qui descellent les pierres « calées comme des dents dans la terre » et les pas randonneurs peu précautionneux.

« Certaines calades sont tellement dégradées qu’elles disparaissent », prévient Georges Fabry.
Pour calmer les ardeurs de l’association, une mairie a décidé d’agir. « On a réuni un conseil consultatif entre randonneurs, chasseurs et éleveurs pour voir ce qui peut être fait », rapporte Denis Rasse, adjoint à Saint-Jeannet.

100 à 200 euros le mètre linéaire

Décision prise pour 2016 : réhabiliter une calade à partir du village sur 150m. Mais le caillou dans la chaussure de la mairie, c’est le coût. « Un mètre revient à 100 euros ou 200 euros. Nous allons essayer de lever des fonds auprès de la métropole et de l’Europe, dit Denis Rasse pointant l’aspect touristique des calades.

Mais les efforts de la mairie ne satisfont pas Sentiers et villages des Baous. « C’est trop peu. La calade Saint-Jeannet Bézaudun fait 17.000 m. On n’en rénove que 150 », regrette Georges Fabry qui prône l’entretien régulier de ces chemins pavés. « Enlever les feuilles et remettre les pierres déplacées éviterait d’en arriver là ». Et de voir disparaître un patrimoine régional.

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Ce ne sont pas des Bories !

Publié par sur CultureMag.fr le 1/02/2017 • Thème : A la Une, Destinations, En route !

/« Ce ne sont pas des Bories ! Ce sont des cabanes en pierres ! » Lance doctement Georges à son auditoire de randonneurs… passionnés de vieilles pierres. Si on ne sait pas quoi faire durant les vacances de Noël, pendant que les uns cherchent la neige et les autres le prochain menu, il est une activité saine, sympathique et peu onéreuse : la randonnée paysage et patrimoine dans l’arrière pays niçois.

Deux jours après Noël, à 30 minutes de la mer, dans un paysage d’Evangile : troupeau de brebis, montagne aride et empierrée, aboiements du Patou, sonnailles, cloche du village égrainant les heures… le tout sous un soleil magnifique ! Il fait au moins 20 degrés au soleil (il reste du givre dans les creux à l’ombre…), parfait pour une sieste tout en écoutant la nature… avant de reprendre un bout du GR51 (Zagreb – Lisbonne) puis du GR4 pour retrouver nos vies encombrées !

Comme une bibliothèque à ciel ouvert, parfait terrain de jeu pour découvrir la vie de nos ancêtres dans nos campagnes… Aujourd’hui, l’arrière pays niçois et grassois paraît bien dépeuplé. Cippière ? 300 habitants, plus de mille au mitant du XIXe s ! Ce qui nous paraît isolé, inculte, perdu, il faut l’imaginer presque entièrement cultivé : blés rustiques, fèves, pommes de terre, pommiers, poiriers… et les bergeries ! Les chemins étaient empierrés, partout des hommes et des femmes dans les champs entourés de murets, des ânes et des mulets chargés… Il ne faut pas beaucoup d’imagination pour voir les fantômes des personnages de Daudet ou de la Pastorale des Santons de Provence. La montagne est pleine de témoignages : oratoires, sentiers muletiers, perrières (immenses tas de pierres formés au fil des siècles par le nettoyage, après chaque labour, des terrains cultivés), cabanes de bergers en pierres sèches, ruchers, aires de battage, les fameuses restanques ou terrasses, qui montaient jusqu’aux prés d’altitude…

Toute une civilisation de la pierre sèche s’offre aux yeux du promeneur. Des associations de passionnés s’occupent de la restauration des cabanes de pierre des bergers d’autrefois, les recensent, les photographient… de même ils entretiennent les nombreux oratoires scandant les chemins, s’occupent de remonter des murs écroulés sur les anciens chemins muletiers, de faire découvrir ce patrimoine rural aux enfants des écoles… ils photographient, documentent, mettent à disposition des cartes…

Ce paysage façonné par la main de l’homme depuis la nuit des temps est notre héritage, celui de notre civilisation faite de champs de blés, de bergers et de leurs brebis, de chapelles sans âges… Alors, peut-être petit patrimoine mais grande histoire : celle de nos racines !

Alice de Charnay  

Pratique :

Un site à visiter pour préparer une belle randonnée paysage et patrimoine à 30 minutes du centre de Nice : http://sentiers.village.free.fr/

Autres randonnées culture et nature dans l’arrière pays niçois :

-    Le Parc du Mercantour et son trésor archéologique (plus de 40 000 pétroglyphes !) : www.mercantour.eu

-    Les Vallées de la Roya et de la Vésubie : www.royabevera.com et www.vesubie-mercantour.com

-    Prendre le train des Pignes (Chemins de Fer de Provence) et s’arrêter à Puget-Théniers, à Entrevaux (village médiéval et surprenante forteresse Vauban dans un paysage vertigineux) ou à Annot : http://tourisme.trainprovence.com/randotrain/ - Un train à vapeur circule également de mai à octobre…

Photos ©G. Fabry
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