Patrimoine
campanaire
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Cloches et clochers de Saint-Jeannet
L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste et ses 4 cloches | |||
Eglise paroissiale Saint-Jean-Baptiste (1666) | |||
Historique | Le clocher | L'horloge | Plan cadastral |
Cloche 1
(1866) Côté Place de l'Eglise |
Cloche 2
(1852) Côté Rue de l'Eglise |
Cloche 3
(1866) Côté Place sur le Four |
Cloche 4
(1908) Côté Ruelle des Courcoussoun |
Les chapelles et leurs cloches |
|||
Chapelle
Saint-Bernardin 1645 (cloche de 1832) |
Chapelle
Saint-Jean-Baptiste 1753 (cloche de 1818) |
Chapelle
N-D des Champs fin du XVe (cloche baptisée en 1960) |
Chapelle
Sainte-Pétronille mentionnée en 1603 (cloche de 1844) |
Divers | ||
Ecouter les différentes sonneries |
La
cloche du côté de la Place de l'Église.
(cloche 1)
Elle sonne les heures (de 7h00 à 20h00) et les
répète 2'30'' plus tard.
La sonnerie de 7h30 est remplacée par l'angélus.
Cela représente tout de même 225 coups !, en
comptant les 27 coups de l'angélus.
(tintement)
Elle
annonce la messe à 10h31 et 10h55.
Elle est secondée par la (cloche 2) à 10h31
(volée) et par les (cloches 2, 3 et 4) à
10h55. (tintement)
Elle
sonne l'angélus à 7h30, 12h05, et 19h05 en
semaine et 8h05, 12h05 et 19h05 le dimanche.
L'angélus*, est une
série de trois tintements suivi d'une pleine
volée; remplacée depuis peu par 17 coups.
(tintement)
*
L'angélus
est une prière qui tire son nom de son premier mot latin : "Angelus
domini
nuntiavit Mariæ"
Les trois tintements de la cloche
représentent les trois versets de la
prière.
V : Versicule
prononcé par l'officiant, R :
Répons,
réponse des fidèles.
V
: Angelus domini nuntiavit Mariæ, -
L'ange du Seigneur apporta l'annonce à Marie,
R : Et concepit de Spiritu Sancto Et elle
conçut du Saint Esprit.
Ave Maria... Je vous salue Marie...
V
: Ecce Ancilla Domini. - Me voici la
servante du Seigneur.
R : Fiat mihi secundum Verbum tuum Qu'il me soit
fait selon votre parole.
Ave Maria... Je vous salue Marie...
V
: Et verbum caro factum est. - Et le
verbe s'est fait chair.
R : Et habitavit in nobis. Et il a
habité parmi nous.
Ave Maria... Je vous salue Marie...
Eglise paroissiale Saint-Jean-Baptiste (2 photos)
Clocher
de l'église et clocher de la chapelle
Saint-Bernardin.
Sur cette photo, on aperçoit trois cloches :
- dans le clocher de l'église, à l'ombre la
cloche Xaverine-Marguerite et au soleil, la
cloche paroissiale au dessus de l'horloge.
- dans le clocher de la chapelle Saint-Bernardin, la cloche
dédiée à Saint-Bernardin.
Vue d'ensemble de la Place de l'Église. (Photo Marc Sartori)
Les différentes sonneries
Au fil du
temps les sonneries changent.
Ainsi à un moment la volée de la cloche 1 (place de l'Église) a été
remplacée par des tintements. (voir ci dessous affreux !)
Ceci afin de ne pas endommager le
filet ayant été tendu à l'intérieur du clocher pour éviter la présence
de nombreux pigeons !
Et depuis
quelques temps l'angélus est sonné par la cloche 2 (rue de l'Église)
tintement et volée.
Premier appel à la messe le dimanche à 10h32'30'' (3'10'') cloches 1 et 2 (volée). | |
Deuxième appel à la messe le dimanche à 10h55 (1'34'') cloches 1, 2, 3 et 4 (tintement). | |
Deuxième appel à la messe les dimanches de fêtes (Toussaint) à 10h50 (22'') cloche 2 (volée). | |
Sortie du dimanche de Pâques 12h20 (1'33'') cloches 1 et 2 (volée) + 3 et 4 (tintement). | |
Angélus (1'34'') cloche 1 (tintement et volée) angélus cloche 1 avec volée. | |
Angélus (1'52'') cloche 2 (tintement et volée) angélus cloche 2 avec volée. | |
Angélus (1'20'') cloche 2 (tintement des 3 Ave) et tintement cloche 1 nouvel angélus sans volée : affreux ! | |
Sonnerie de 10h00 (21'') cloche 1 (tintement). | |
Sonnerie de 10h30 (19'') cloche 1 (tintement) enregistrement depuis la Place de l'Eglise. | |
Glas (58'') cloches 1, 2, 3 et 4 (tintement). | |
Tocsin (54'') Commémoration du centenaire de la mobilisation de la première guerre mondiale. (1/08/2014-16h00) cloche 2 (tintement). | |
Cloche de la chapelle Saint-Jean-Baptiste (44") (volée). | |
Cloche de la chapelle Sainte-Pétronille (14") (volée). | |
Cloche de la chapelle Notre-Dame des Champs ou des Baous (21") (volée). |
Vous pouvez à l'aide de ces lecteurs, lancer la lecture.
Seules,
les cloches côté Place de l'Église et
côté Rue de l'Eglise (les deux plus grosses) ont
un volant permettant la volée.
Les 4 cloches sont équipées d'un
électro-tintement.
Notes
![]() |
Côté Place de l'Eglise |
Cloche 2
(1852) Côté Rue de l'Eglise |
Cloche 3
(1866) Côté Place sur le Four |
Cloche
4
(1908) Côté Ruelle des Courcoussoun |
Si | La | Mi | Ré # |
Historique
- Novembre
1644 : << ... La
première difficulté éclata en novembre
1644. La grande cloche s'était fêlée la
veille de la Toussaint*. Les Consuls, comme
ils attribuaient cet accident "à la négligence du
sieur Vicaire", firent dresser contre lui, par l'avocat de la
Communauté, une sommation de réparer que lui
signifia Me Baussy, notaire du lieu... Dans cette pièce,
outre la réclamation relative à la refonte de la
cloche, il est formellement accusé d'avoir gardé
par devers lui diverses sommes qu'il devait employer aux
réparations de l'église... Des
délégués du Conseil furent soumettre
cet acte à Mgr Godeau et à son vicaire
général Barcillon. Mais ceux-ci leur
déclarèrent que Mr Fabry** s'engageait simplement "à
nourrir les maistres" qui refondraient la cloche et à faire
recouvrir l'église... ** Barthélémy Fabry Vicaire perpétuel (1639-1677) (d'après J.E. Malaussène pages 284,285, 286 et Notes page 394) * Les cloches avaient une sorte de personnalité ; depuis des siècles, on les baptisait solennellement, on leur donnait des noms de saints qu'on fondait en caractères saillants sur leur face extérieure... Aussi lorsqu'elles étaient brisées, et cela arivait souvent par suite de l'inexpérience et de la vivacité des sonneurs, les habitants se cotisaient entre eux, ils faisaient venir le fondeur qui opérait sur place pour éviter les frais de transport. (Babeau, Le village, l. cit. 1. II, ch.1er.) |
-
28 juin 1666 : <<
... Le
clocher, constitué par une grande tour carrée de
vingt mètres de hauteur, fut mis aux enchères
pour la première fois le 28 juin 1666 aux conditions
ci-après : (d'après J.E. Malaussène pages 308 et 310) |
- Octobre 1684 : <<... M. Barth. Fabry mourut en 1677. Successeur de son oncle, il fut remplacé à son tour par son neveu, Jean Fabry*... En octobre 1684, les Consuls durent cependant lui représenter "d'avoir le même zelle qu'aux autres pars du diocèse, de faire sonner la cloche pendant l'eslévation du Saint-Sacrement de la grande messe, les deux cloches à trignon, un peu avant la bénédiction, à la fin de la grande messe du troisième dimanche, afin que le public y puisse accourir et ceux qui ne pourront, se mettre en dévotion"... >> * Jean Fabry Vicaire perpétuel (1677-1717) décédé le 24 mars 1720. (d'après J.E. Malaussène page 289) |
- 1724 : << ... Sur ces entrefaites, le refus du sieur Vicaire* de contribuer à une nouvelle refonte de la grande cloche**, opérée par le maître-fondeur Bonne, avait fourni matière à un second procès... >> * Louis-Joseph Laugier Vicaire perpétuel (1717-1762) décédé en septembre 1767, âgé de 85 ans. ** Peu de temps après la refonte de celle-ci, la confrérie de Saint-Joseph ayant voulu s'offrir une petite cloche pour sonner, lorsqu'il y aurait des agonisants, le Conseil lui fit don d'un rup de métal restant de la grande. (d'après J.E. Malaussène pages 292 et 396) |
- Juillet 1766 : << ... Au mois de juillet 1766, la réfection de la grande cloche reparaît pour la troisième fois à l'ordre du jour. "Une troupe d'enfants qui sonnèrent plus qu'à l'ordinaire", l'avait rompue en août 1759. Un sieur Jacques Gaspardini, de nationalité piémontaise, en opère la refonte, en y ajoutant un vieux chaudron à cuire des fèves provenant de la confrérie du Saint-Esprit. Ainsi refondue, la cloche pesa six quintaux et demi*. Mais, comme par un inévitable destin, trois lustres ne s'étaient pas écoulés qu'il fallut à nouveau la mettre en fusion... >> * << ... La commune dut verser à l'ouvrier 3 liv. par rup de métal pour la façon, lui fournir la matière première, les briques, la terre pour le moule, le bois et le charbon pour la refonte et la cire pour la gravure. Elle eut, en outre, à sa charge la boiserie et la ferrure nécessaires pour la mise à branle... >> (d'après J.E. Malaussène pages 293 et 396) |
- 23 juillet 1793 : << ... La convention décrète qu'il ne sera laissé qu'une seule cloche dans chaque paroisse et que toutes les autres seront mises à la disposition du conseil exécutif qui sera tenu de les faire parvenir aux fonderies les plus voisines, dans le délai d'un mois pour y être fondues en canon... >> |
- Septembre 1793 : << ... En septembre 1793, on fit descendre toutes les cloches de l'église et des chapelles, pour les envoyer à la fonderie... >> (d'après
Georges Carrot
"Saint-Jeannet Village de Provence" page 102) |
- 20 octobre 1793 : << ... Le 20 dudit mois , les Maires, Officiers municipaux et Procureur se rendent à la chapelle appartenant à la ci-devant confrérie des Pénitents blancs. Ils en font enlever la cloche qui est portée à la maison commune, où on constate qu'elle est du poids de 3 rups 9 livres et qu'il y est écrit par dessus ces mots : "Ave Maria gratia plena Dominus tecum. 1691." Ensuite, ils vont à la chapelle Saint-Claude, où ils trouvent également une cloche pesant 3 rups 8 livres, avec cette suscription "Te Deum laudamus. 1693. F.C.F." Enfin, ils font également descendre la cloche de la chapelle des ci-devant Pénitents noirs, du poids de 5 rups 11 livres, sur laquelle est gravée cette mention : "Mater misericordiæ, Sancti Johannes Baptista. P. Trastour, chanoine, 1755. L. Laugier*, vicaire. F.-L.-D. Mazille, capitaine au régiment de Joyeuse." A ces cloches, on adjoint deux clochettes, celle des Pénitents Blancs pesant 5 livres 1/2, et celle des Noirs, 7 livres. Peu de temps après, la grande cloche de l'église, qui avait été refondue en 1766, est aussi envoyée au District, chargé de les transmettre aux fonderies voisines pour les transformer en canons... >> * Louis-Joseph Laugier Vicaire perpétuel (1717-1762) décédé en septembre 1767, âgé de 85 ans. (d'après J.E. Malaussène pages 265 et 266) |
<< ... On voit dans le clocher de la paroisse la cloche de la première église de 1492... >> (d'après
l'abbé
Eugène Tisserand, Histoire de Vence page 284) |
<< ... Relevé des transformations et réparations, faites dans le Registre paroissial, dont nous sommes redevables à M. l'abbé Bérenger* : - 1852. -Achat de la grande cloche du poids de 500 kilog., d'une valeur de 1.700 francs. - 1867. -Achat d'une seconde grande cloche avec le capital d'un legs de 1000 francs fait par feu J.-B. Rostan, avocat. En même temps, le Conseil de fabrique, désireux de posséder une sonnerie plus complète pour former le carillon et rehausser ainsi les solennités du culte, fait l'emplette d'une petite cloche avec le produit de la vieille cloche fêlée, mentionnée par Tisserand comme étant celle de la première église de 1492. - 1869. -Restauration du clocher au moyen d'une allocation de 250 fr. accordée par le préfet Gavini et de pareille somme votée par la fabrique. - 1908. - Réfection de la cloche de Saint-Joseph... >> * Bérenger Eugène desservant (1891-1907). (d'après J.E. Malaussène Notes pages 398 et 399) |
La maison neuve sur la place (François Cali)
François Cali dans la déposition de Sophie, Marie, Suzanne Garnier née Pascalis de la Chaup (1784-1849) : << ... Je me dispenserai de vous dire comment nous passons le temps à Saint-Jeannet, nous allons nous casser les jambes sur les pierres qui nous environnent, c'est ce que nous appelons la promenade, pour rentrer harassées à ce que ces MM. Euzière appellent leur hôtel, où nous sommes assourdies par le bruit des cloches, angélus, messes, vêpres ou glas, ce n'est jamais fini.. .>> (d'après
François Cali
-Histoire d'une maison de village en Provence du 18e au 20e
siècle- A
noter : avant que les cloches deviennent
silencieuses la nuit, |
François Cali dans la déposition de Marie, Cécile, Sophie Euzière née Garnier (1817-1898) : << ... L'inauguration, l'été 1867, des nouvelles cloches dans le clocher et la visite de l'évêque et de son train m'avaient fait mesurer l'état misérable de la maison... >> (d'après
François Cali
-Histoire d'une maison de village en Provence du 18e au 20e
siècle- |
<< ... Le curé Saluzo allait et venait entre les joueurs en lisant son bréviaire, s'interrompait pour répondre aux femmes venues puiser à la fontaine, une brassée de fleurs ou un sceau sur la tête. Un vieux curé paysan qui connaissait les herbes, les chemins, les gens dans la langue d'ici, récoltait le miel des abeilles sauvages sous les tuiles de son église, les biens des vieilles filles sur leur lit d'agonie et savait encore rythmer cette vie arriérée en tirant lui-même les cordes des cloches, en sonnant le midi, le matin et le soir des Angélus faits main, comme le pain... Et ce n'était pas du cinéma, ce n'était pas encore du culturel, comme ces cloches qui appellent mécaniquement, à l'aurore, à une messe où personne ne va, et ce clair de lune perpétuel sur le clocher par le moyen de projecteurs de thêatre... >> (d'après
François Cali
-Histoire d'une maison de village en Provence du 18e au 20e
siècle- |
Le pays de Vence (François Cali)
<< ... Standard, le travail est aujourd'hui exécuté électriquement. On ne sait plus sonner un glas à la mesure du temps et du mort, un coup pour l'enfant, deux pour la femme, trois pour l'homme, doux ou violent sur le ciel lourd. Le dernier qui sut ici donner de la main à chacun son dû dans la mémoire de sa vie fut le vieux curé Salluso... >> (d'après
François Cali
-Le pays de Vence- |
Le clocher (2 photos)
Le
clocher vu depuis la rue du Planestel.
Une cinquantaine de marches assez irrégulières
permettent d'accéder au niveau des
cloches.
- 1666
<< ... Le clocher, constitué par une grande tour
carrée de vingt mètres de hauteur,
fut mis aux enchères
pour la première fois le 28 juin 1666 aux conditions
ci-après :
"Il sera carroy et de huitante pans de hauteur de terre et les quantous
et
fruistrages seront de pierres coupées".
L'adjudication en fut passée le 3 avril 1667, au profit de
Pierre Seignoret, maçon du
lieu, pour le prix de 585 livres... >>
- 1791 << ... Quelques temps après , le 28 août, certains citoyens, révolutionnaires particulièrement passionnés, réclamèrent la démolition des créneaux du clocher de la paroisse, sous le prétexte qu'ils sont plutôt signes d'aristocratie que d'ornement... >>
(d'après J.E. Malaussène pages 260, 308 et 310)
<< ... Le clocher est une tour carrée, de 20 mètres de haut, terminée par des créneaux, qu'on voulut abattre, sous la Révolution; comme étant un signe d'aristocratie. Sa base sert de sacristie, il renferme l'horloge communale et est meublé de 4 cloches, toutes en bon état, depuis que nous avons fait refondre la plus petite, en 1908... >>
(d'après Combe Théodore-Noël-Rémy curé de Saint-Jeannet en 1907 : "Monographie de l'église" de Saint-Jeannet) 1912
Sur
cette ancienne photo (date et auteur
inconnus), on aperçoit l'ancien cadran de l'horloge,
ainsi que le mouton de la cloche côté
Saint-Bernardin fait par Marcellin Allary.
<< ... Autrefois, il n'y avait qu'une lampe sur la place de l'église de mon village. Suspendue à un cable tendu entre deux murs, elle battait, les nuits de vent, à faire peur, balançant de grandes ombres. Un maire, nouveau riche de l'électricité, voulut des lampadaires et des projecteurs, et ce fut, toute l'année, le clair de lune. Il voulut pire, une horloge lumineuse sur le clocher, une horloge de chef de gare, un grand œil jaune dont Ribemont-Dessaignes me fit remarquer qu'il ne quittait pas notre alcôve du regard. Il fallut un nouveau maire au goût moins électrique, pour la faire enlever... >>
(d'après
François Cali
Le Pays de Vence Arthaud page 55)
L'horloge (4 photos)
L'ancienne
horloge.
On aperçoit en gris le nouveau mouvement
électrique.
(suite, voir photo suivante)
(d'après J.E. Malaussène page 110)
L.D.ODOBEY
CADET
HORLOGER-MECANICIEN
A MOREZ (JURA)
Louis-Delphin Odobey (1827-1906)
(suite, voir photo suivante)
<<... Le maire (René Veyssi) informe le conseil municipal qu'il a
contacté un spécialiste Monsieur Vial, pour faire réparer l'horloge du
clocher communal.
Il a reçu de ce dernier un devis pour la somme de
1470 Frs.
Le conseil
municipal, après en avoir délibéré, demande au Maire de commander à
Monsieur Vial le travail nécessaire, pour la remise en état de
l'horloge, celle-ci étant absolument nécessaire à la vie du village.
Fait et délibéré,
les jours, mois et an que dessus.
Pour extrait conforme, St Jeannet, le 14 Mai 1964- P. le Maire
L'Adjoint,- Signature...>>
Cadran
de l'église à 10h24.
Les aiguilles ainsi que les repères ont
été forgés par Marcellin Allary.
(suite, voir photo suivante)
Centrale
de commande Bodet Opus 4.
Cette centrale est installée dans la sacristie et permet de
piloter les 4 cloches
(volée, tintement, carillon)
Elle est synchronisée par antenne radio ; vous pouvez
régler vos montres sur le
tintement horaire !
Il était 9h02:24 ce mardi 23 Octobre 2012 et la prochaine
sonnerie programmée est
l'Angélus Mar 23/10 à 12h05.
Plan cadastral
Plan
cadastral du village avec ajout des clochers
et des cloches.
J'ai choisi arbitrairement de donner un numéro d'ordre aux
cloches dans le sens inverse
des aiguilles d'une montre.
Église paroissiale ; cloche côté Place de l'Église (cloche 1) 1866 (9 photos)
Cette
cloche, rythme la vie du village en sonnant
les heures et l'angélus.
Sa hauteur est de 70 cm et son diamètre de 73 cm. Elle date
de 1866.
Son mouton en bois a été refait par l'entreprise
Bodet en 1996.
Elle peut être mise en volée et tinter
grâce au marteau latéral.
(suite, voir photo suivante)
Gros
plan sur les tirants fixant les anses au
mouton.
On peut lire sur le haut du mouton :
BODET
± 1996
(suite,
voir photo suivante)
Sous
les anses décorées de la couronne,on peut
voir le cerveau avec en motif des feuilles d'acanthe.
Sur les quatre lignes du haut de la cloche, seule la
première ligne comporte une
inscription :
DON DE MR
JEAN BAPTISTE ROSTAN, AVOCAT, NATIF DE ST
JEANNET
(d'après
J.E. Malaussène Notes pages 398
et 399)
(suite, voir photo suivante)
Acte
de naissance de Jean-Baptiste Rostan le 11
février 1819 à huit heures du matin.
Fils de Rostan Jacques, agriculteur agé de vingt neuf ans
et de Pellet Marie son épouse, sans profession
agée de vingt un ans, tous domiciliés au
dit Saint-Jeannet.
<< ... Extrait des Archives départementales Cg06.fr/Généalogie/Etat civil/Naissances Mariages Publication de mariages Décès 1814 à 1826 page 194/515 et Publications de mariages des parents page 15/515... >>
La
page du mariage des parents de Jean-Baptiste
Rostan est absente...
(suite, voir photo suivante)
Sur
cette photo prise de l'extérieur du clocher,
on peut voir sous le crucifix tenu par deux anges, deux lignes.
Seule la première ligne comporte une inscription :
BURDIN
AINE FONDEUR A LYON 1866*
* Cloche
réalisée en 1866 par Jean-Claude III Burdin, qui
de 1863 à 1880
signe ses oeuvres sous le nom de "Burdin Aîné"
(suite, voir photo suivante)
Détail
du crucifix avec les anges.
(suite, voir photo suivante)
Au
dessus des deux lignes du bas de la cloche, on
trouve quatre figures tous les 90°
Crucifix à l'extérieur, Saint Jean-Baptiste
(photo), Vierge et
Saint-Joseph.
(suite, voir photo suivante)
Saint-Joseph
portant un rameau de fleur de lys.
(suite, voir photo suivante)
Moteur de
volée.
(fin de la description de la cloche n° 1)
Église paroissiale ; cloche côté Rue de l'Église (cloche 2) 1852 (7 photos)
La
plus grosse cloche du clocher.
Sa hauteur est de 85 cm et son
diamètre de 87 cm. Elle date de
1852.
Son mouton en bois a été refait par l'entreprise
Bodet en 1996.
Elle peut être mise en volée et tinter
grâce au marteau latéral.
(d'après J.E. Malaussène Notes pages
398 et 399)
Les "anciens" du village
l'appellent "Marianne".
(suite, voir photo suivante)
Détail
des anses de la couronne et des feuilles
d'acanthe du cerveau.
(suite, voir photo suivante)
Détail
de la décoration de la panse. Guirlande
de lauriers (?)
(suite, voir photo suivante)
Sur
cette photo prise de l'extérieur du clocher,
on aperçoit trois lignes en haut de la cloche, seule la
troisième ligne comporte une
inscription :
VEUVE
MONTEILHET 1852
Et en dessous, le crucifix tenu par
deux anges.
(suite, voir photo suivante)
VEUVE
MONTEILHET 1852
(suite,
voir photo suivante)
Gros
plan sur le crucifix. Il est identique à la
cloche 1.
(suite, voir photo suivante)
Au
dessus des deux lignes du bas de la cloche, on
trouve trois figures tous les 90°, une figure est absente.
Crucifix à l'extérieur (photo
précédente), Saint Jean-Baptiste
(photo), et Vierge à l'enfant.
Sur les deux lignes :
SANCTE
JOANNES BAPTISTA
et
SANCTA MARIA
ORA PRO NOBIS
ORA PRO NOBIS
Le nom
du fondeur n'est pas inscrit sur la cloche,
mais il est vraisemblable que ce soit
Jean-Claude III Burdin (Burdin Aîné) comme la
cloche
n° 1,
les feuilles d'acanthe, Saint Jean-Baptiste et le crucifix sont
identiques.
(fin de la description de la cloche n° 2)
Église paroissiale ; cloche côté Place sur le Four (cloche 3) 1866 (6 photos)
L'une
des petites cloches du clocher.
Sa hauteur est de 55 cm et son
diamètre de 58 cm. Elle date de
1866.
Son mouton en fer a été refait par Marcellin
Allary et Diano en 1954.
Elle peut tinter grâce au marteau latéral et ne
peut pas être mise en volée.
(suite, voir photo suivante)
Sur
le ciment on peut voir : ALLARY/DIANO
1954 agrandissement dans le petit cadre en bas
à droite.
(suite, voir photo suivante)
Sous
le cerveau finement décoré on peut voir les
trois lignes du haut de la cloche,
seule les deux premières lignes comportent une inscription :
Ligne1 :
M.M ROSTAN-CURE
TRASTOUR-MAIRE TRASTOUR,
EUZIERE,TRASTOUR,EUZIERE,NIRASCOU
suivi
d'une main et d'une petite
croix.
Ligne 2 : FABRICIENS*
- 1867. << ... En même
temps, le Conseil
de fabrique,
désireux de posséder une sonnerie plus
complète pour former le
carillon et rehausser ainsi les solennités du culte, fait
l'emplette d'une petite cloche
avec le produit de la vieille cloche fêlée,
mentionnée par Tisserand comme étant celle
de la première église de 1492... >>
- 1869.
<< ... Restauration du clocher au moyen d'une
allocation de 250 fr. accordée par le préfet
Gavini et de pareille somme votée par la
fabrique... >>
(d'après J.E. Malaussène Notes pages 398 et 399)
*
Le mot "FABRICIENS"
correspond-t'il aux termes Conseil de
fabrique ou la
fabrique ?
<< ... La fabrique, au sein
d'une communauté paroissiale catholique,
désignait un ensemble de "décideurs"
(clercs et laïcs) nommés pour assurer la
responsabilité de la collecte et
l'administration des fonds et revenus nécessaires
à la construction puis l'entretien des
édifices religieux et du mobilier de la paroisse :
église(s), chapelle(s),
calvaire(s), argenterie, luminaire(s),
ornement(s), etc... >>
(source
: Wikipédia)
(suite, voir photo suivante)
Ligne 1 : M.M
ROSTAN-CURE TRASTOUR-MAIRE TRASTOUR,
EUZIERE,TRASTOUR,EUZIERE,NIRASCOU
Ligne 4 : BURDIN AINE
FONDEUR A LYON 1866
<< ... Trastour
Jean-Jacques-Auguste, Maire depuis le 4
septembre 1865,Trastour Antoine-Désiré Adjoint
Rostan Théodore-Paulin, Desservant de 1849 à
1891... décédé à
Saint-Jeannet le 20
mars 1891 à l'age de 79 ans. >>
(d'après
J.E.
Malaussène pages 101, 301 et 303)
(suite, voir photo suivante)
Au
milieu du rinceau du bas, on peut voir un
crucifix et à l'opposé, visible uniquement de
l'extérieur une vierge.
Sur les 2 lignes en bas de la cloche, seule la première
ligne comporte une inscription :
BURDIN AINE
FONDEUR A LYON 1866*
* Cloche
réalisée en 1866 par Jean-Claude III Burdin, qui
de 1863 à 1880
signe ses oeuvres sous le nom de "Burdin Aîné"
(suite, voir photo
suivante)
Détail
de la vierge à l'enfant.
(fin de la description de la cloche n° 3)
Église paroissiale ; cloche côté Ruelle des Courcoussoun (cloche 4) 1908 (9 photos)
La plus
petite cloche du
clocher.
Sa hauteur est de 55 cm et son
diamètre de 55 cm. Elle date de
1908.
Elle peut tinter grâce au marteau latéral
et ne peut pas être mise en volée.
(suite, voir photo suivante)
Dans
le mur, un graffiti R R 1908, agrandissement
dans le petit cadre en bas à droite.
(suite, voir photo suivante)
Détail
des anses.
(suite, voir photo suivante)
Sous la
décoration du
cerveau par des feuilles d'acanthe, on peut voir deux lignes.
Ligne 1 : JE
M'APPELLE XAVERINE-MARGUERITE ET JE SONNE LES JOIES ET LES
DEUILS*
Ligne 2 :
R.COMBE CURE
et dessous : 1908
d'après
Françoise et Caroline Chambon "Saint-Jeannet-Village
de Mémoire d'hommes" page 243 (Serre Editeur)
(suite, voir photo suivante)
<< ... Ce fut, en effet, le 22 mars 1908, qu'eut lieu le baptême de « Xavérine-Marguerite », ainsi appelée du nom de son parrain, le regretté colonel Xavier Euzière et de celui de sa marraine Melle Marguerite Maliver. M. le Vicaire-général Iauch, délégué par Monseigneur l'Évêque, vint présider cette belle cérémonie dont les habitants de Saint-Jeannet se souviennent toujours avec plaisir... >>
(d'après Combe Théodore-Noël-Rémy curé de Saint-Jeannet en 1907 : "Monographie de l'église" de Saint-Jeannet) 1912
Trois
figures espacées de
120° ornent le bas de la cloche.
St-JOSEPH sur un socle portant une fleur de lys.
(suite, voir photo suivante)
Ligne
1 : JE
M'APPELLE XAVERINE-MARGUERITE ET JE SONNE LES JOIES ET LES DEUILS
Ligne 2 :
R.COMBE CURE
1908
(d'après J.E. Malaussène page 303)
(suite, voir photo suivante)
1908
(suite,
voir photo suivante)
Une des
trois figures du bas
de la cloche.
L'IMMACULEE sur
un socle portant des initiales entremélées.
(suite, voir photo suivante)
Inscription
du bas de la
cloche :
EUGENE BAUDOUIN
FONDEUR*
* Fonderie
de cloches Baudouin établie dans le quartier de
Saint-Pierre à Marseille, puis en 1833 sur le Cours
Gouffé.
(fin
de la description de la cloche n° 4)
Anciens moutons
Dans
un coin du clocher, deux anciens moutons
vraisemblablement des cloches 1 et 2
remplacées par la maison Bodet en 1996.
Ces moutons étaient l'œuvre de Marcellin Allary,
père de Joseph et grand-père de
Frédéric.
Seule la cloche 3 a encore le mouton "Allary".
Les photographies
Toutes
les photographies prises de l'extérieur du
clocher ont été réalisées le 23 octobre 2012
avec un vieux pied d'appareil photo emmanché sur un vieux
balai. Et avec l'aide du
retardateur de 10 secondes.
Merci à la Mairie pour l'accès clocher et
à Evelyne pour son aide précieuse.
Quelques photos du village depuis le clocher (7 photos)
Chapelle
Saint-Bernardin (8 photos)
Confrérie des Pénitents
blancs (Saint-Bernardin de Sienne)
Le clocher en tuiles vernissées de la chapelle Saint-Bernardin. (photo du 03/06/2012)
<< ... En 1816, Jacques Comète, maître-maçon de Vence, substitua le clocher actuel à l'ancien, jugé trop exigu et trop bas pour que l'ensemble des habitants pût ouïr le tintement de la cloche, "ce qui donnait lieu, malgré la bonne volonté et le zèle des frères, à manquer les saints offices"... >>
<< ... Encadastrée à la
Révolution pour vingt cannes*,
avec un revenu de trois livres, la chapelle fut mise en vente
à titre de bien national et acquise
par le citoyen Charles-François-Joseph
Euzière.
Par acte du 6 messidor an VI (25 juin 1798), aux minutes du
notaire Barrière,
le citoyen Euzière la revendit aux citoyens
Honoré Augier,
Honoré Devot, Antoine Giraud et autres,
qui l'acquirent avec les deniers de la Confrérie et dans
l'idée de la
rendre à sa destination première, ce qui
advint en 1803... >>
(d'après J.E. Malaussène pages 310 et 311)
* Canne : ancienne unité de mesure valant environ 1,70m ?
Détail. (photo du 08/06/2012)
Epigraphie
sur trois lignes (2 en haut de la cloche et 2 en bas)
Ligne 1 : CONFRERIE
DES PENITENS BLANCS
TITULAIRE ST
Ligne 2
: BERNARDIN.
1832
Ligne 3 : J.N. B.TE.
FONDEUR. A MARSEILLE.
Cette
cloche d'une
qualité médiocre, avec mauvais alignement des
textes et faute d'orthographe (pénitents)
a
été fondue par Jean-Baptiste (Baudoin).
Ligne
1 : CONFRERIE DES PENITENS BLANCS
TITULAIRE ST
Ligne 2
: BERNARDIN.
Vierge couronnée à l'enfant portant un globe.
Photo du 24/6/2014 par Ugo Capozzoli à l'occasion de la Church'Line.
Ligne
1 : CONFRERIE
DES PENITENS BLANCS
TITULAIRE ST
Ligne 2
: BERNARDIN.
Ligne 3 : J.N. B.TE.
Ligne
1 : CONFRERIE
DES PENITENS BLANCS
TITULAIRE ST
Christ en croix entouré de la date 1832
J.N. B.TE.
FONDEUR. A MARSEILLE.
Ligne 1 : CONFRERIE
DES PENITENS BLANCS
TITULAIRE ST
1832
Ligne 3 : J.N. B.TE.
FONDEUR. A
MARSEILLE.
Photo du 24/6/2014 par Ugo Capozzoli à l'occasion de la Church'Line.
Ligne
1 : CONFRERIE DES
PENITENS BLANCS
TITULAIRE ST
Photo du 24/6/2014 par Ugo Capozzoli
à l'occasion de la Church'Line.
(fin
de la description de la cloche de Saint-Bernardin)
Chapelle
Saint-Jean-Baptiste (7 photos)
Confrérie des Pénitents
noirs
<< ... L'édifice ne put être parachevé qu'en 1753 au moyen d'un emprunt souscrit à l'hospice. Depuis lors, il a subi diverses modifications. La plus récente comme la plus sérieuse, fut effectuée en 1864. Le clocher primitif, de forme carrée, menaçant ruine, dut être démoli et remplacé par l'actuel en briques rouges du style le plus simple... >>
(d'après J.E. Malaussène page 312)
SANCTE
JOANNES BAPTISTA ORA PRO NOBIS (Saint
Jean-Baptiste priez pour nous)
JOSEPH
EUZIERE RECTEUR (le Z
d'EUZIERE
est à l'envers)
1818 MATTHÆUS
ROSINA FECIT (Mattéo
Rosina* l'a faite en
1818)
*
L'atelier de la famille Rosina
était Place Saint-François à Nice.
Le nouveau mouton a
été fait par David Beltrando de
Saint-Jeannet.
SANCTE
JOANNES BAPTISTA ORA
PRO NOBIS (Saint
Jean-Baptiste priez pour nous)
Détail du haut de la cloche.
JOSEPH EUZIERE RECTEUR (le Z d'EUZIERE
est
à l'envers)
1818 MATTHÆUS
ROSINA FECIT (Mattéo
Rosina l'a faite en
1818)
Détail du bas de la cloche.
Ligne 1 : SANCTE
JOANNES BAPTISTA ORA
PRO NOBIS (Saint
Jean-Baptiste priez pour nous)
Ligne 2 : JOSEPH
EUZIERE RECTEUR (le Z
d'EUZIERE est
à l'envers)
Ligne 3 :
1818 MATTHÆUS
ROSINA FECIT (Mattéo
Rosina l'a faite en
1818)
(photo du 20 octobre 2014)
Ligne 2 : JOSEPH
EUZIERE* RECTEUR** (le Z d'EUZIERE
est
à l'envers)
Ligne 3 :
1818 MATTHÆUS
ROSINA FECIT (Mattéo
Rosina*** l'a faite en
1818)
(photo du 20 octobre 2014)
* Charles-François-Joseph Euzière
<< ... Les 16 et 25 nivôse an I (1794), à Saint-Paul-du-Var, eut lieu la vente par adjudication de moulins de la Cagne provenant des biens de l'émigré Joseph-César Villeneuve-Tourrette ci-devant baron de Saint-Jeannet : deux moulins à farine adjugés 9318 livres ; un moulin dit Le Plus Loin et un moulin dit Le Plus Bas adjugés 4354 livres ; un moulin dit le Neuf adjugé 2732 livres. Par une convention du 23 thermidor an II (août 1794), Charles-François-Joseph Euzière vendit à Frédéric Euzière les 2/5 de sa part sur les moulins de la Cagne. Par un acte sous seing privé de 1818 Charles-François-Joseph Euzière vendit à Frédéric Euzière pour 9000 F la moitié de ses deux moulins à farine et à huile de la Cagne... >>
(Le pays de Vence par François Cali
Arthaud collection Pays pages 44 et 45)
Charles-François-Joseph
Euzière a-t'il était recteur des Pénitents Noirs en 1818 ?
** Recteurs des Confréries
<< ... -Le Conseil désignait aussi tous les ans les recteurs de la confrérie ou luminaire du Corpus Domini, et à mesure des vacances produites par décès ou démission, les recteurs des autres luminaires de l'église paroissiale, ainsi que ceux de l'hôpital et du mont-de-piété... >>
(d'après J.E. Malaussène page 110)
*** Les Rosina
<< ... Dès 1913, Alexandre Barety avait levé le voile sur l'activité de cette famille d'origine piémontaise. Matteo Rosina de Locana, au nord de Turin près d'Ivrée, se serait établi à Nice à la fin du XVIIIe siècle... >>
(Alexandre Barety, "Enquête campanaire", in Nice Historique n° 1-2, janvier-février 1913 pp 56-58.)
<< ... Le recensement de la cloche de la chapelle des pénitents noirs à Saint-Jeannet, signée "Matthaeus Rosina" et datée 1818 prouverait qu'il a été le créateur de l'atelier de fonderie établi sur la place Saint-François, car nous ne pensons pas qu'à cette date il puisse s'agir de Mathieu, signalé par A. Barety, l'un des fils de Francesco, donc le frère de Giacomo (1799-1838), d'Antonius (1797-1830) et de Joseph... >>
(Luc Thevenon, "Cloches et fondeurs de Nice et du Comté", in Nice Historique n° 1-2, janvier-juin 2014 pp 79-80.)
Cette cloche serait donc la première fondue par l'atelier Rosina et la plus ancienne de Saint-Jeannet.
Sur
cette photo, on distingue très bien la fin d'ORA
PRO NOBIS.
(Ligne1)
Cloche de la chapelle Saint-Jean-Baptiste (44") |
Chapelle Notre-Dame des Champs ou Notre-Dame des Baous (11 photos)
La chapelle Notre-Dame des Champs. (photo du 31 juillet 2012)
Ancienne
photo de la chapelle sans clocher. La
croix est identique.
Cette photo est exposée dans la chapelle ; auteur et date
inconnus.
Le clocher de la chapelle Notre-Dame des Champs. (photo du 1 août 2012)
Cloche
de la chapelle Notre-Dame des Champs. (photo
du 1 août 2012)
En haut de la cloche : rinceau de vigne.
Au dessous : figure de crucifixion.
Epigraphie sur deux lignes
Ligne 1 : JE CHANTE LES
GLOIRES
Ligne
2 : DE
LA MERE DE DIEU
nom
de la cloche : "MARIE-RENEE"
Cloche
offerte par Marie-Renée Charles-Alfred née Godin (1906-2000), épouse
du docteur Maurice Charles-Alfred (1907-1988).
Le baptême de
cette cloche a eu lieu le 10 mai 1960.
Cloche de
la chapelle
Notre-Dame des Champs. (photo du 31 juillet
2012)
En haut de la cloche : rinceau de vigne.
Figure : médaillon ; visage féminin
nom de la cloche : "MARIE-RENEE"
La cloche est enlevée pour le remplacement du joug. (photo Alain Marcellin du 6 décembre 2012)
Détail de la couronne prise dans le nouveau joug. (photo Alain Marcellin du 6 décembre 2012)
Sur
cette photo, on aperçoit les deux axes qui
une fois mis dans leurs logements porteront le mouton.
(photo Alain Marcellin du 6 décembre 2012)
Un nouveau mouton est mis en place le 6 décembre 2012 ; le logement de l'axe est graissé. (photo du 6 décembre 2012)
Mr Beltrando David fait un dernier réglage. (photo du 6 décembre 2012)
Le
nouveau mouton réalisé par Mr Beltrando David
de Saint-Jeannet est en place le 6 décembre 2012.
Il ne reste plus qu'à fixer la corde pour pouvoir sonner. (photo du 6
décembre 2012)
(fin
de la description de la cloche de Notre-Dame des Champs)
Cloche de la chapelle Notre-Dame des Champs ou des Baous (21") |
Chapelle Sainte-Pétronille (5 photos)
Chapelle
Sainte-Pétronille ou Saint-Antoine
(photo du 31/07/2012)
(d'après J.E. Malaussène page 315).
* : Jean-Antoine
Focachon vicaire de 1790 à 1791 et desservant de 1803
à 1849 ; décédé le 5 mars
1850
à 84 ans.
Le clocher de Sainte-Pétronille. (photo du 31/07/2012)
Dédicace :
PETRONILLE FRANCOISE MELANIE LAN 1844
(photo
du 31/07/2012)
Dans le
sceau, on peut lire
:
Baudouin* fondeur.
(photo du 31/07/2012)
* Fonderie
de cloches Baudouin établie dans le quartier de Saint-Pierre
à Marseille, puis en 1833
sur le Cours Gouffé.
(fin
de la description de la cloche de Sainte-Pétronille)
Dans le sceau, on peut lire
:
Baudouin* fondeur.
(photo du 20/10/2014)
Cloche de la chapelle Sainte-Pétronille (14") |